dimanche 26 janvier 2014

La porte 門




 







 
"La porte" est aussi un livre de l'écrivain japonais Soseki Natsume. Cet auteur est représentatif de l'ère Meiji qui marque l'ouverture du Japon au reste du monde.

Enfin, "les portes" font également l'objet d'une série très intéressante dans le blog "pastilles bulles et portes ouvertes" : pastilles-bulles.blogspot.fr

lundi 20 janvier 2014

La demeure d'Inari 稲荷.


Dans le sud de Kyoto se trouve le sanctuaire "Fushimi Inari"fondé au VIIIème siècle. Originellement Inari est la déesse de l'agriculture et de la fertilité. Je me devais donc d'y aller ! (ce fut chose faite au moment du nouvel an où plus de 2,500 000 millions de personnes s'y rendent également...). Inari est aussi la patronne des forgerons, pompiers, prostituées, acteurs de théâtre...




Inari n'est pas représentée matériellement. Son messager est le Kitsune, le renard. Animal ambivalent et complexe, à la fois admiré et redouté. Très puissant, il a des pouvoirs qui lui permettent de prendre la forme des hommes ou des femmes et peut ainsi jouer des tours aux humains. Il détient aussi le pouvoir du feu qui peut réchauffer les hommes comme brûler leurs maisons et leurs champs. On le voit tenir une clef (mais je ne connais pas sa signification) et des épis de riz  symbole de richesse comme notre blé. Aussi aujourd'hui les patrons ou les commerçants viennent prier Inari pour être heureux en affaire...


Fushimi Inari est célèbre pour ces mille Torii (鳥居 "là où sont les oiseaux", il s'agit d'un portail caractéristique du Shintoisme qui sépare le lieu sacré du lieu profane). A noter que ces Torii sont des offrandes faites au sanctuaire surtout par les patrons de grandes entreprises....un Torii coûte plusieurs millions de yen.

Les Torii serpentent dans la montagne d'Inari.

Sur les Torii sont inscrits le nom des personnes ou sociétés qui les ont offerts à Inari



La traversée des Torii jusqu'au sommet présente plusieurs escales où il est possible de se reposer.  A l'une d'elle j'ai aperçu un chemin qui s'ouvrait dans la forêt. J'en ai profité pour quitter le monde et les Torii et voir ou apercevoir  les secrets de la demeure d'Inari. Pour le coup il n'y avait personne !









 

Plusieurs cimetières sur le chemin où le Kitsune est toujours toujours très présent sous des aspects différents.

 



Un peu d'agriculture enfin !
Dans cette partie de la forêt, la trace de l'homme se délite peu à peu...
 




Mais il faut bien revenir au point de départ et retrouver l’effervescence du nouvel an !




Inari est l'une des seules déesses qui soit à la fois présente dans la religion shinto et dans le bouddhisme. Elle est l'une des déesses les plus populaires du Japon et de nombreux temples ou sanctuaires lui sont dédiés dans tout le pays. Le sanctuaire Fushimi Inari à Kyoto est le plus ancien.

mardi 14 janvier 2014

Les flèches de 2014 sont lancées.



Ce weekend on fêtait le seijin shiki, l'entrée dans la majorité des jeunes de 20 ans ou qui auront 20 ans cette année. Le matin ils sont conviés à la mairie où ils reçoivent un document qui leur confirme qu'ils peuvent boire de l'alcool (en fait je ne l'ai pas lu, je ne sais pas ce qu'il contient).


Dans les temples les moines prient pour la jeunesse japonaise.




Et nous on en profite pour admirer une grande variété de Kimono. 












Enfin, pour ce weekend spécial, le temple sanjusangendo  (三十三間堂) est le temple le plus prisé. Ce temple est notamment célèbre pour ces 1001 statues de Kannon qui encadrent la grande déesse Kannon. Toutes ces statues alignées font que ce temple possède la plus longue structure en bois du monde. 





(photos des statues piquées sur internet)
28 gardiens veillent sur ces statues, entre autre :






Raijin, dieu du tonnerre







Et Fujin, dieu du vent qui sont les gardiens les plus représentés.


Ou encore Karura
Enfin, si ce temple est si célèbre pour fêter le Seijin shiki, c'est aussi qu'il offre l'espace aux jeunes de tirer la flèche, le Toshi-ya. Aussi nous pouvions voir beaucoup de jeunes porter un grand arc.




Tirer la flèche nécessite attention et patience qui sont deux qualités requises et attendues pour ces jeunes adultes. On peut aussi y voir le symbole de la flèche qui prend son envol et file vers l'avenir, "la maison de demain" comme l'écrit Khalil Gibran.
Reste que nous sommes arrivés trop tard pour voir les jeunes tirer les flèches et les adultes ont eu vite fait de prendre place sur le terrain pour faire une petite compétition.




Pendant ce temps les jeunes ont déposé leurs armes et savourent cette journée qui leurs est dédiée.






Certains s'apprêtent à rentrer chez eux. Ils sont parfois venus de très loin pour aller dans ce temple.